2 novembre 2017 - Bref Éco

Article paru dans La rubrique Loire -> Mécanique (Côté Rhône) du journal Bref Éco du 2 novembre 2017 (n°2305).

Sermeca investit pour anticiper les risques

La société Sermeca, implantée à la Ricamarie, a récemment investi dans le rachat d’une parcelle voisine de son usine pour disposer de l’espace nécessaire au montage « à blanc » de ses installations. Spécialisée dans la conception, la fabrication et la pose de charpente métallique ainsi que dans la métallerie, l’entreprise cible principalement des clients industriels des secteurs de la chimie, la pharmacie, la pétrochimie et le nucléaire. C’est pourquoi elle a très tôt (2004) pris le parti de travailler sous habilitation MASE afin de leur garantir la sécurité du personnel, de l’environnement et des biens lors de ses interventions.

Depuis sa reprise en 2013 par la famille Plotton, déjà à l’oeuvre depuis 2009 dans le redressement de Charvin Industries (Le Chambon-Feugerolles ; produits métalliques et cintrage), la nouvelle direction poursuit cette stratégie sécuritaire tout en mettant l’accent sur l’innovation et la qualité de ses produits. « Nous faisons en sorte de déposer un à deux brevets par an. Nous en sommes déjà à six brevets et deux propositions en trois ans, cela a un effet très bénéfique sur notre image de marque », se réjouit Jérémy Plotton, directeur général de l’entreprise. Parmi ces inventions figure notamment un concept de chambre chaude, une structure métallique permettant d’isoler toute application de production de chaleur ou devant être maintenue à haute température.

Difficulté à recruter.

Sermeca connaît actuellement une croissance importante mais rencontre des difficultés à pourvoir ses postes. « Nous sommes freinés par la difficulté à trouver du personnel qualifié, de sorte que nous formons en interne la plupart de nos recrues, regrette le dirigeant. À court terme, nous avons besoin d’une dizaine de personnes en CDI, principalement pour le montage, mais également d’un cadre en bureau d’études et de deux personnes pour notre atelier de fabrication. » L’entreprise, dont l’équipe compte actuellement 48 personnes, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros.

B.M.

20 et 21 septembre 2017 - Salon de la Chimie (Lyon)

Plaquette pour le Salon de la Chimie des 20 et 21 septembre 2017 à Lyon

Études/Fabrication/Montage

Nos compétences

  • Chimie
  • Pétrochimie
  • Nucléaire
  • Pharmacie
  • Grande distribution
  • Pétrole
  • Industrie
  • Télécommunication

Qui sommes-nous ?

Nous sommes avant tout une entreprise de construction métallique spécialisée dans la chimie, la pharmacie, la pétrochimie et le nucléaire. Notre effectif de 47 personnes se répartit notamment entre un bureau d'études, un atelier et un service de montage.

Recrutement

Afin d'étoffer nos équipes, nous recherchons du personnel en chantier, atelier et bureau d'études.

4 juillet 2016 - Le Progrès / La Tribune

Article paru dans La rubrique Économie (Loire emploi) du Progrès (La Tribune) du 4 juillet 2016.

« La personne qui se présente, même sans formation, on l’embauche ! »

Jérémy Plotton, directeur général de Sermeca (La Ricamarie), annonce « de gros besoins » de recrutement concernant des monteurs levageurs. « On recrute en permanence, en CDI, sur nos chantiers dans toute la France ! »

On ne peut pas la louper. Dans le hall d’entrée, trône une armoire en verre, dont chaque rayonnage accueille plusieurs Trophées Sécurité. « Ça, c’est la fierté de Sermeca ! » annonce Jérémy Plotton, directeur général. Et il va d’ailleurs falloir, sans tarder, investir dans un second présentoir…

Car dans cette entreprise, implantée à La Ricamarie, on ne badine pas avec la sécurité. « Nous concevons, fabriquons et posons des charpentes métalliques et de la métallerie. Nous détenons plusieurs qualifications, dont la plus importante est la certification MASE. C’est notre ticket d’entrée pour notre cœur de métier : nous travaillons à 90 % avec des gros donneurs d’ordre dans des sites Seveso seuil haut. »

« Le one-shot, ce n’est pas pour nous »

Autant dire qu’ici, la sécurité « est » la culture d’entreprise. Process très stricts, personnel au taquet. « Chaque fois qu’il y a un risque, on le range et on le traite. » Sermeca emploie quarante-neuf personnes, réparties entre administratif-bureau d’études, ateliers et chantiers. Est-ce l’activité particulière ? Toujours est-il que Jérémy Plotton a du mal à recruter. « On a des chantiers de partout sur le territoire national, donc on embauche sur toute la France. Aussi bien à Saint-Étienne qu’à Paris ou Bordeaux ! »

Car c’est sur les chantiers que se fait sentir le besoin le plus important. « On recherche des monteurs levageurs en charpente métallique. Une expérience est certes appréciée. Sinon, on est ravis de former nos salariés. Bien sûr, il faut que les gens soient manuels, prêts à se déplacer. Mais la personne qui se présente, sans formation mais avec une grande motivation, on l’embauche ! »

Sermeca est également à la recherche de soudeurs et monteurs pour ses ateliers. « En fait, on recrute en permanence. Nous sommes persuadés que l’entreprise a un gros potentiel de développement. Mais il ne suffit pas de mettre un commercial en plus. Nous devons être capables de faire face aux commandes, de grossir en chantiers. »

Précision d’importance : Jérémy Plotton ne signe que des CDI. « Tout notre personnel doit être formé, notamment au risque chimique. C’est un investissement. Alors le one-shot, ce n’est pas pour nous. Ça ne nous intéresse pas. »

Marie Perrin

2014 - Solvay Tavaux : le trophée Sécurité

Document de présentation du trophée Sécurité remis par Solvay (Tavaux)

Solvay Tavaux : les entreprises au diapason pour une bonne sécurité

Dire que la sécurité est la priorité dans un domaine aussi complexe que la chimie relève de l'euphémisme. Solvay s'y est rallié depuis toujours et a réussi depuis quelques années à insuffler cette constante au sein des entreprises.

Jeudi après-midi, au centre de formation, c'était le bilan 2014.

Les entreprises étaient invitées par les responsables production et maintenance afin de faire le point sur une bonne année sécurité, puisqu'on ne déplore aucun accident avec arrêt alors que l'objectif des accidents cumulés avec et sans arrêt fixé à 2 est également atteint.

Avant la remise des trophées Sécurité 2014, les objectifs 2015 ont été déclinés avec zéro événement accidentel. Dans la catégorie des entreprises prestant « - 30 000 heures », Ortec environnement est le lauréat, alors qu'un accessit a été remis à Sermeca.

Dans la catégorie « + 30 000 heures », SPIE a été récompensé alors qu'Actemium recevait un accessit. Enfin, un prix spécial Sécurité a été décerné à Soprovise, entreprise d'isolation et échafaudages, qui a réalisé près de 800 audits spécifiques en 2014 et a progressé de façon remarquable dans le domaine de la sécurité. Patrick Zanini, délégué général de l'Union des industries chimiques de Bourgogne Franche-Comté, a remis ce trophée à Soprovise

25 octobre 2012 - Métalflash n°101

Article paru dans le n°101 de la revue Métalflash (25 octobre 2012)

Perçage et taraudage de précision

Gagner du temps et de la précision sont des impératifs devenus essentiels. Un charpentier métallique, spécialisé dans les industries de la pétrochimie et de la chimie, a investi dans un nouveau banc automatisé lui permettant de percer et de tarauder avec de solides gains de productivité à la clé.

Depuis sa création en 1973, l'entreprise Sermeca s'est spécialisée sur le créneau de la charpente métallique en milieux contraignants : l'industrie pétrochimique, chimique et pharmaceutique, par exemple. « Dans ces univers, outre le fait que l'on peut avoir affaire à des environnements agressifs, il faut savoir que la priorité absolue est donnée au process de fabrication du client et non à l'enveloppe ou à la structure que nous fabriquons », explique Jean-Claude Buhnemann, actuel dirigeant de cette entreprise de 47 personnes basée à La Ricamarie (42). Aussi, depuis l'accident de l'usine AZF en 2001 à Toulouse, les procédures d'intervention dans ces sites se sont sensiblement durcies. Les qualifications et les habilitations demandées se sont multipliées (UIC, Mase). En chimie et en pétrochimie, les charpentiers interviennent fréquemment dans des sites en production continue. On n'arrête pas, ou rarement, la fabrication pour faire une extension ou une surélévation. De fait, pour Sermeca, il y a plusieurs volets dans son activité sur lesquels l'entreprise ne peut pas transiger : la sécurité sur chantier, la précision absolue de l'ouvrage réalisé et les délais. « Ces trois impératifs sont inscrits dans notre ADN », insiste Philippe Magnouloux, directeur.

Lors de la conception en bureau d'études, les nouveaux outils de DAO 3D (en l'occurrence Tekla) et de calcul (logiciel Robot) permettent aujourd'hui une précision extrême. Lors de l'échange des fichiers en DWG entre les charpentiers, les chaudronniers et, par exemple, les tuyauteurs, on peut visualiser à l'écran le parcours de chacun des lots techniques. « Il n'est plus imaginable de découvrir au montage qu'à l'endroit de notre charpente nous avons en fait un passage de tuyauterie. Tout est déterminé à l'avance et au millimètre près », raconte Jean-Claude Buhnemann. Les plans validés sont ensuite transmis aux machines de sciage et de perçage sur clé USB afin, là encore, d'éviter toute erreur d'interprétation et de lecture des données.

Des forets à plaquette au lieu des forets traditionnels

Justement, pour augmenter encore la rigueur et la précision, le charpentier de la région stéphanoise a fait l'acquisition courant 2012 d'une machine, le Drillflex DF 1100 du fabriquant belge Haco. Il s'agit ici d'une nouvbelle génération de banc permettant le perçage et le taraudage dans des supports métalliques de forte épaisseur. La longueur utile de travail de la machine de base fait un peu plus de 12m. Une fois la poutre ou le tube carré fixés sur la table, le chariot se déplace horizontalement à la vitesse demandée avec sa tête de perçage et son magasin d'outils. Déjà, à ce stade, la machine Haco apporte un plus assez net par rapport à l'équipement de perçage précédent du charpentier. En effet, la machine qui a représenté un investissement de 180 000 euros, toutes options incluses, travaille en silence avec seulement la projection d'un brouillard de lubrification au moment du perçage. Fini l'arrosage d'huile de coupe qui se répand autour de la zone de travail ; désormais, il est possible d'envisager un certain degré de propreté pour cette application. La tête bouge en fonction du programme selon les axes X, Y et Z. Autre innovation pour ce type de banc, les changements d'outils se font aisément et rapidement. On n'utilise pas ici des forets traditionnels à affûter mais des forets à plaquettes, plus rapides, moins consommateurs d'huile et plus précis. Par exemple, un foret à plaquettes peut percer aussi bien un trou rond qu'un trou oblong et à la même vitesse, ce que la génération précédente de machine ne savait pas faire avec ses forets traditionnels. « Au lieu de faire affûter les forets, nous changeons les pastilles. C'est nettement plus rapide. Nous sommes plus proches de la mécanique que de la charpente, du fait que l'on travaille beaucoup en fraisage », explique Éric Regnart, chef d'atelier. Ce dernier estime que le gain total de temps de travail est de 30%. « L'opérateur peut laisser faire la machine après avoir lancé le programme et s'occuper d'autre chose. C'est un changement dans le confort de travail qui, selon nous, est important », conclut Éric Regnart.

Jan Meyer